La littérature multiplie les parangons de lectrices, faisant du goût pour les livres et le savoir une caractéristique inhérente de leur féminité. Ce numéro 51 des Cahiers Robinson interroge ce rapport à la lecture, encouragé ou contrarié, qui forge l’identité de ces jeunes filles et caractérise leur héroïsme.
Les récits, littéraires comme audiovisuels, multiplient les personnages de jeunes lectrices, dont l’identité se définit, ou même se résume à ce rapport privilégié aux livres et au savoir. Certaines sont passées à la postérité, comme Jo March, Hermione ou Matilda, et incarnent à elles seules ce motif littéraire de « la fille qui lit ».
Le fait qu’un personnage féminin lise, – souvent avec plaisir et régularité –, joue un rôle narratif essentiel dans ces oeuvres où les héroïnes utilisent leurs lectures pour dynamiser le récit et venir à bout de périls variés, selon l’idée « scientia potentia est ».
Car les filles lisent aussi autre chose que des romans et des contes, et emploient ce goût éclectique pour s’émanciper, aider leurs amis ou même sauver le monde.
Les Cahiers Robinson sont une revue dédiée aux livres et aux objets culturels de l’enfance, qu’ils soient proposés à des fins instructives ou récréatives.
Les données affichées dans ce catalogue sont extraites du FEL (Fichier Exhaustif du Livre), administré par la société DILICOM et alimenté par les éditeurs auto-distribués ainsi que les distributeurs.
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