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Dans quelques jours s’annoncent les vacances d’été 2024. Un moment particulier, dominé par cinq couleurs rassemblées en anneaux croisés, comme le symbole de la différence, de la diversité et de l’unité que représente l’humanité, tout à la fois. 

Ce symbole a encore été renforcé en 2021. La devise des Jeux olympiques « Citius, altius, fortius » de Pierre de Coubertin a été augmentée d’un « communiter » qui signifie « en commun, tous ensemble ». De quoi réfléchir pour aujourd’hui, pour demain, surtout dans ce contexte si difficile, ces temps aux tensions suspendues pendant lesquels le sport fait parfois office de bulle d’oxygène, d’œil du cyclone ou de parenthèse apaisée. Un aspect que la culture, et singulièrement la lecture, peut avoir en commun avec le sport, si l’on continue à vouloir croire aux constances plus qu’aux ruptures, aux ponts plus qu’aux failles. 

Et, plus trivialement, de quoi s’intéresser de près aux sports. 
D’où vient cet engouement, cette envie, cette fascination ? Comment en est-on arrivé à imaginer le curling, le rugby ou le football ? Quelle est l'origine de l'expression « épater la galerie » ?  Quelle est l'histoire des courses cyclistes ? Autant de questions qui justifient à elles seules le travail mené par le pôle Patrimoine de l’Agence. 
Chargé de recenser, de numériser et d’aider à sauvegarder le patrimoine écrit, graphique et littéraire, le pôle mène également un travail de valorisation qui prend la forme de différentes expositions thématiques : les trésors du patrimoine régional, le bestiaire médiéval, les animaux pendant la guerre… aujourd’hui le sport, avec ce titre évocateur : « À fond(s) ! » 
Un regard en arrière nécessaire, qui propose des activités ludiques pour tous, avec un carnet d’activités et de jeux. Cet été, qu’est-ce qu’on fait ? On se plonge dans les archives !

François Annycke
Directeur de l'AR2L Hauts-de-France