Actualités

 

L’été bat son plein, et depuis quelques jours la température monte encore d’un cran.

C'était le 4 juillet, un record absolu de chaleur, signalé à la une de toute la presse et qui fait craindre le retour d'incendies géants, sur une planète en surchauffe. Ce qui pose des questions sur nos capacités à modifier nos comportements.
C’était après le 27 juin, un déferlement de violences, après d'autres violences, qui a saisi le pays entier. Plusieurs bâtiments publics ont brûlé, dont des bibliothèques, ce qui interroge sur nos capacité à faire société, comme l’analyse Denis Merklen dans les colonnes d’ActuaLitté.

Face à ces fièvres incontrôlables, que peut la littérature ? Et bien à peu près tout, et rien. Lire n'est pas suffisant, certainement. Mais c'est un commencement. Lire peut au moins servir de refuge, ouvre un espace de réflexion, permet de modifier ou de déplacer un regard, favorise de possibles transformations, de soi, éventuellement des autres. Et c'est déjà beaucoup.
C'est ce qu'en dit Agnès Delbarre dans les colonnes de cette lettre d'information, qui a tendu les micros de France Bleu Nord aux métiers du livre tout l’été. 
C'est ce qu'on a découvert aussi lors du Livrodrome, à Coucy-le-Château le 29 juin dernier, ou dans le cadre de Partir en livre, cet ensemble d'événements bigarrés, portés par des passionnés qui tentent de communiquer cette passion, et qui rassemblent très largement autour de l’objet livre. 
C'est ce que tente d’accompagner l'Agence avec tous ses partenaires, partout où elle le peut.

Le mot été vient d'une racine indo-européenne qui signifie brûler, mais qui a aussi permis de bâtir le mot édifier. Alors lisons. Imaginons. Et construisons.

François Annycke
Directeur de l'AR2L Hauts-de-France

Au cœur de l'été...