Né à Paris, Philippe Curval participe au début des années 50 au mouvement littéraire souterrain qui fonde la science-fiction française. Durant les années 60, il publie Le ressac de l’espace (Prix Jules Verne). Au cours des décennies 70/90, il se tourne vers le journalisme, voyage dans le monde entier, collabore à tous les recueils/manifestes de la SF française. Il publie successivement L’homme à rebours (Prix de l’Imaginaire), Cette chère humanité (Prix Apollo). Son travail critique, commencé dans Galaxie en 1974, se poursuivra au Monde, puis au Magazine littéraire. En 2013, il publie Juste à temps, un roman qui se déroule dans la baie de Somme. En 2015, Akiloë ou le souffle de la forêt. En 2008, il ajoute Lothar blues à sa trilogie, l’Europe après la pluie qui vient de reparaître en 2016. Son dernier roman, Les Nuits de l’aviateur, puise à son expérience d’écrivain en devenir à la fin des années 40. Par ailleurs, depuis une vingtaine d’années, il travaille à une œuvre graphique à partir de collages. Actuellement, il termine un roman qui se déroule à Venise autour de l’art contemporain. C’est une réplique à son premier roman paru chez Gallimard, La Forteresse de coton. Son œuvre comprend une quarantaine de titres, traduite dans quatorze pays.
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