GRANET ESTELLE

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Estelle Granet vit à Lille. Mais c’est au Brésil qu’elle commence à écrire. Une écriture d’abord documentaire. Son premier livre interroge le fonctionnement, les effets et les limites du processus de budget participatif. Elle participe ensuite à différents ouvrages sur la démocratie participative. De retour en France, elle se lance dans une thèse en anthropologie. Mais la fiction prend le pas sur la recherche et l’écriture littéraire sur l’ethnographie.
En 2014, elle édite un recueil de nouvelles (Sept fois presque rien) et reçoit le Prix de la Nouvelle d’Angers. Puis en 2020, paraît l’Echo d’un instant (roman) qui revient sur les réalités complexes de la société brésilienne sous la dictature militaire. Plusieurs de ses nouvelles sont également publiées dans la revue Harfang.
Elle aime questionner les frontières entre réalité et fiction. Pour le projet MANOUCHES, elle se penche, avec le photographe Georges Pacheco, sur l’histoire d’une famille de Voyageurs, écrivant ce qui s’est transmis oralement et réinventant avec eux ce qui s’est perdu. Ce travail se décline sous la forme d’une exposition, d’une Petite œuvre multimédia et d’un livre (à venir)
Parallèlement à ses travaux personnels, elle participe à différents projets impliquant des habitants de divers territoires. Ateliers d’écriture,recueil de paroles, résidences d’éducation artistique ... Autant de démarches débouchant sur la production de textes qui donnent lieu à des micro-éditions ou des lectures spectacles.